L'approche classique et néo-classique
-Pour les classiques et le néo-classiques la monnaie n'est jamais demandé pour elle même .elle est un simple intermédiaire des échanges sans aucun influence sur l'économie réelle. plus de monnaie dans l'économie ne permettra pas de consommer plus .pour consommer plus il faut produire plus ( la célèbre loi de débouchés de J.B.Say : le volume monétaire ne fut que masquer la réalité des échanges car les produits s'échangent contre des produits puisqu'ils se servent mutuellement de débouché ) .
-Puisque la monnaie est neutre une augmentation de l'offre de la monnaie ne doit pas modifier le volume de la production. elle se traduisent par augmentation des prix absolus.sans influencer les prix relatives:Il s'agit de la fameuse théorie quantitative de la monnaie initiée par Jean Bodin et formalisé sous forme d'une équation par I.Fisher
M.V=P.T
M: la quantité de monnaie en circulation
V: vitesse de circulation de la monnaie
P: niveau général des prix
T: volume des transactions durant une période
le niveau général des prix P demeure la seule variable d'ajustement pour que l'équation soit toujours vérifiée.
-D'Après cette théorie on peut utiliser la quantité de monnaie en circulation pour relancer le niveau de l'activité et de l'emploi ce qui réduit la politique monétaire à un objectif unique qui est la stabilité des prix.
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